Notre histoire

Notre érablière, de 4500 entailles, est juché au sommet des Appalaches, dans le village de St-Julien. C’est en 1989 que la cabane fut construite et que l’érablière fut aménagée pour la récolte, par Lise et Gérald, sur la terre qui avait appartenu au Grand-Père Simoneau.

Jadis, Gérald devait bouillir l’eau d’érable sur le feu de bois, de longues heures, parfois toute la nuit, pour enfin pouvoir obtenir le sirop d’érable.

Depuis 2018, les trois enfants, Nathalie, Mylène et Joé ont repris l’exploitation de la terre familiale. Le four à bois est resté, mais les procédés ont évolué, au minimum, par respect des méthodes ancestrales et avec la volonté de produire un sirop unique et différent, jour après jour.

À chaque printemps, toute la famille se retrouve pour récolter ce cadeau de la nature et, maintenant, les petits enfants y participent aussi. Pour les futurs générations, nous faisons cette récolte dans le plus grand respect de l’environnement afin qu’ils puissent, pour longtemps, continuer cette tradition.

Une pâtissière aux commandes

C’est en 2014 que l’aventure commença lorsque Nathalie Simoneau, fille d’acériculteur et pâtissière pendant plus de 10 ans pour de grands hôtels et restaurants tel que le Sofitel et le Laurie Raphaël, lança la première collection de sirops d’érable provenant de l’érablière familiale.

Je vendais du sirop d’érable à mes amis et ceux-ci me disaient que nous faisions le meilleur sirop d’érable, alors j’ai décidé de le commercialiser.

La vente de produits de l’érable n’était pas nouvelle, car sa maman, Lise, transforme et avait vendu des produits de l’érable dans différents marchés pendant plusieurs années pendant que son père, Gérald, s’occupait de la récolte. Nathalie et sa sœur, Mylène, l’accompagnait presque tous les week-ends du printemps.

Quant à son amour de la pâtisserie, il peut, sans doute, être expliqué par le fait que sa maman préparait un dessert, à chaque repas, avec le sirop d’érable de la ferme et les fruits sauvages ramassés sur la terre : pommes, fraises, framboises et bleuets.

Elle a développé une collection de produits de l’érable pur et de pâtisseries sucrées au sucre d’érable seulement.
En 2019, elle a ouvert un atelier-boutique, à Montréal, qui combine ses deux amours : celui de la terre et de la pâtisserie.

Je suis passionnée par l’agriculture en général; c’est ce qui nous nourrit. À l’érablière autant que derrière les fourneaux, je préserve et met en valeur les traditions tout en tentant de réduire au maximum notre empreinte écologique.

Pour la petite histoire

Le Chemin des 15 lots a été nommé ainsi il y a longtemps suite à l’entente entre les paroisses de Saint-Julien et de Saint-Jean-Baptiste-Vianney (aujourd’hui Vianney). Les paroissiens de Saint-Julien de ces 15 lots devaient se rendre à l’église de l’autre village. Le nom est resté et notre érablière située sur ce chemin porte son nom.